Conclusion

Conclusion :

      Certains éléments chimiques sont naturellement instables. Ils émettent de l’énergie sous forme de rayonnement (alpha, bêta ou gamma) afin de devenir stable. C’est ce phénomène qu’on appelle radioactivité. Depuis la naissance de l’énergie nucléaire et a fortiori des centrales nucléaires, de plus en plus de déchets radioactifs sont produits, dits « ultimes » (ils ne peuvent plus servir). Seulement, la radioactivité peut être très dangereuse pour l’Homme, selon la manière dont il est exposé. C’est pour cela qu’une réglementation très stricte existe quant à la gestion des déchets radioactifs. Puisqu’aucune technique d’élimination « miracle » n’a encore été mise au point, la tendance est aujourd’hui au stockage sous-terrain des déchets. En effet, des centres de stockage ont été construit ces dernières années et d’autres sont en projet. Les scientifiques travaillant sur ces sites sont protégés non-seulement par des combinaisons mais aussi par le « concept multi-barrières ». Seulement, avant le stockage, quelques déchets peuvent encore être réduits dans l’usine de traitement de la Hague ou au CENTRACO (uranium et plutonium), notamment par le procédé PUREX. Le principal problème de la gestion actuelle des déchets est la transmission aux générations futures de la mémoire des sites. En effet, rien ni personne ne peut prévoir les changements de civilisation. Les conséquences seraient désastreuses si un forage était effectué sur un site de stockage. Bien que des projets de meilleure gestion aient été envisagés, aucun n’est actuellement possible, que ce soit par manque de budget ou encore par excès d’optimisme. Au jour d’aujourd’hui, le stockage sous-terrain apparait donc comme la meilleure technique, malgré tous les problèmes qu’elle engendre.

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